EURECOM, un ovni dans le paysage éducatif français

Atyique, l’école d’ingénieur sophipolitaine,  spécialisée dans les sciences du numérique cumule les récompenses mais reste encore trop méconnue sur le territoire.

Comment relancer la compétitivité industrielle en formant tous les ingénieurs qui manquent à la France et l'Europe sans davantage mettre en danger l'équilibre des finances publiques déjà très précaire? C'est l'une des difficiles questions du moment!

Dans le modèle classique, cette équation prend en compte:

(1) Le financement des grandes écoles d'ingénieur dont le cout des formations reste souvent élevé pour l'état (pour les écoles publiques).
(2) La participation aux frais de scolarité par les élèves eux-mêmes.

Mais, pour un impact maximum, les études doivent rester accessibles financièrement au plus grand nombre, ce qui n'est pas le cas de nombre d'écoles d'ingénieurs privées en France, ni des Etats-Unis par exemple ou les meilleures universités se financent sur la base de "tuition fees" extrêmement élevés (40K/an et plus).

Le cas d'EURECOM, Grande Ecole internationale de statut privé (avec le soutien de Institut Mines-Télécom (IMT)) mais qui, en même temps, pratique les frais de scolarité du public, montre qu'une troisième voix de co-financement de la formation d'ingénieur est à creuser.

Le concept, qui n'est pas nouveau en soi, s'appuie sur la synergie entre excellence des programmes d'éducation et excellence de la recherche, financée par les grandes agences European Research Council (ERC), EU Horizon Europe, ANR, et enfin en partenariat avec les laboratoires industriels, ceux-la mêmes qui au final ont besoin de recruter nos diplômés.

Un triptyque gagnant-gagnant-gagnant (étudiant-état-industrie) est donc possible en mutualisant les couts de l'éducation et de la recherche. Plus
de détails dans l’article..

Merci au Groupe Nice-Matin pour cet entretien et un grand
merci en passant à nos partenaires de projets et aux membres du GIE EURECOM qui rendent cette aventure possible depuis déjà 32 ans!

David Gesbert, Directeur d'EURECOM

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